La Théogonie d'Hésiode p 1/13

Chantons pour commencer, les muses Héliconiennes : l'Hélicon est leur domaine, grande et divine montagne ;

autour de la source aux sombres eaux violettes et de l'autel du puissant fils de Cronos,

Zeus est le fils du Titan Cronos

de leurs pieds délicats, elles dansent. . .

Suit une merveilleuse description des muses, lançant leur voix belle entre toutes.

Et voici qu'un jour elles ont appris un beau chant à Hésiode alors qu'il paissait ses agneaux au pied de l'Hélicon divin. . .

Elles commencèrent en me parlant ainsi, …

"Bergers qui demeurez aux champs, honte du genre humain, qui n'êtes que des ventres ! Nous savons bien dire des mensonges, tout semblables à la réalité ; mais nous savons aussi, quand nous le voulons, proclamer des vérités." . . .

Hésiode poursuit l'éloge des muses.

C'est en Piérie qu'unie à leur père, le fils de Cronos, Mnémosyne qui règne sur les collines d'Eleuthère les enfanta, source d'oubli des maux, relâche dans les soucis. . .

Le poête précise la compagnie des muses telles que les Graces,

Voilà ce que chantaient les muses qui demeurent dans l'Olympe, les neuf filles nées du grand Zeus : Clio, Euterpe, Thalie, Melpomène, Terpsichore, Erato, Polymnie, Uranie et Calliope qui l'emporte sur toutes car elle est la compagne des rois vénérables. . .

Et après une louange ultime, Je vous salue, enfants de Zeus, il les sollicite de lui raconter leur histoire.

Muses qui habitez l'Olympe et remontant au commencement, dites- moi ce qui, de tout cela, fut dès les origines. . .