Sirènes

Démons marins mi-femmes mi-oiseaux et bien plus tard mi-femmes mi-poissons

Ulysse, sa nef, ses marins et les Sirènes - Waterhouse

Cette représentation est conforme à l'idée que s'en faisait Homère
(au nombre près), Ulysse attaché au mat et les marins assourdis par la cire dans leurs oreilles, insensible, poursuivant leur route. Les Sirènes sont représentées mi-femmes mi-oiseaux et viennent au plus près tenter les hommes.

Le récit des Argonautes (plus ancien puisqu'Homère cite leur histoire) est sensiblement identique. La résistance s'opère grâce à Orphée dont le chant clair et puissant est plus prenant que celui des Sirènes.

Les Sirènes auraient été à l'origine, les compagnes de Perséphone au moment de son enlèvement par Hadès et leurs ailes seraient soit une punition, soit spontanées pour leurs permettre de chercher la Déesse sur terre comme dans les airs. Leur chant est si beau qu'il attire mortellement les marins qui les cotoient, mais les Sirènes auraient voulu rivaliser avec les Muses qui auraient gagner le concours et les auraient plumé pour les punir.

La généalogie des Sirènes, leur nombre, leurs noms, leurs localisations, sont éminemment variables. Symbole de l'âme des morts, elles sont interprêtées comme les démons de la tentation qui détournent mortellement l'homme de son véritable objectif.

Reprises tardivement comme des êtres mi-femmes mi-poissons ont les retrouvent dans différentes légendes comme les filles gardant l'Or du Rhin des légendes nordiques (Wagner) et la petite sirène (fort sympathique) du conte d'Andersen.