Omphale
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Omphale est reine de Lydie, fille de Iardanos et veuve de Tmolos.
Tmolos, roi des Montagnes, fils d'Arès, viola la nymphe Arrhipé au pied de l'autel d'Artémis. La déesse outrée lui lança un taureau furieux que Tmolos évita, mais il chuta sur des pieux  et en mourut.
Par ailleurs, l'oracle de Delphes, mouvementé par Héraclès, commanda à ce dernier de se vendre comme esclave et d'envoyer le prix aux enfants d'Iphitos. Hermès convainquit la reine de Lydie; Omphale, afin qu'Héraclès soit purifié du meurtre d'Iphitos.
Bien heureuse, d'une telle aubaine avec pareille puissance, la reine chargea Héraclès de différents travaux pour débarrasser sa contrée des brigands et autres bêtes malfaisantes.
Une longue série de "petits travaux" commence, avec des airs de Thésée - la chasse aux brigands, exploiteurs, dépouilleurs - rappellant que le projet de Zeus et un ordre de paix et que les demi-dieux sont là aussi pour œuvrer au "grand projet", surtout quand Héraclès vient de "dérapper" avec le meurtre colérique d'Iphitos.
- Héraclès attrappe les deux Cercopes d'Ephèse (singes à queue) et les punit en les supendant par les pieds.
- Puis il tua à la hâche le brigand Sylée et sa fille.
- Il tua les Itones et détruisit leur ville.
- Et enfin combattit le serpentaire qui dévastait la région.
Pour autant Omphale avait aussi choisit l'homme qui vivait au milieu de ses servantes et à qui elle offrit sa suivante Malis, avec laquelle le héros eut Cléadéeos et Alcée.
A ses débuts la reine avait tourné le héros en dérision, l'obligeant à filer et porter des vêtements et des parures de femme, n'hésitant pas à le frapper de sa pantoufle d'or, mais le héros acceptait tout et s'obligea à réussir tous les travaux demandés. Etonnée, puis ravie, elle le libéra de son esclavage et l'épousa. Elle lui donna une descendance de tris enfants; Lamos, Agélaos (ancêtre de Crésus) et Laomédon.
Omphale - marbre romain - 1er siécle
Cet épisode, fabuleux, bien qu'en grande parrtie tardif, inspira poêtes, sculpteurs et peintres jusqu'aux temps récents. Impossible d'y faire écho dans la totalité de son ampleur, c'est pourquoi, les quatre pages consacrées à Omphale et Héraclès sont jalonnées de ces oeuvres.